Etape 5 : the "king" stage !

Publié le 27 mars 2015 par Laurent Gouverneur

Worcester - Wellington
Distance : 121 km
Dénivelé : 2500 m
Météo : grand beau temps

Elle est annoncée comme l’étape reine de la course et nous allons vite comprendre pourquoi ! Après un départ rapide (comme tous les jours), nous rentrons directement dans le vif du sujet avec de bonnes côtes bien raides (portant le nom – bien mérité – de Powerlines !). Un dénominateur commun pour le reste du parcours : des (gros) cailloux ! Cela tape de partout… Le vélo idéal sur le Cape Epic est vraiment le Fully. Ben, Laurent et Thomas sont vraiment méritants de l’avoir fait en hardtail. Ils ont d’ailleurs souffert de pas mal de bobos à cause de cela (dos, poignets, mains). A la fin de cette étape, ils voulaient d'ailleurs tous revendre leur hardtail !

Après cette succession éprouvante pour les organismes, nous avons droit à une partie plus roulante mais elle n’est pas de tout repos : les groupes se forment, çà roule fort et en plus il y a des parties dans le sable.

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Crédits photos : Sportograf et Laurent Gouverneur

Crédits photos : Sportograf et Laurent Gouverneur

Nous arrivons alors à la partie finale annoncée comme redoutable avec une succession de 3 côtes difficiles. La première se fait sur l’asphalte. La première est en fait un col sur route dans un paysage désertique plein de rochers ! Nous sommes à ce moment dans un groupe de 8 avec 3 filles, dont 2 sud-africaines plutôt sympas et mignonnes. Sous l’impulsion de Thomas, on commence à tourner et à prendre des relais. Cela marche bien et ce n’est que sur la partie finale plus pentue que le groupe explose. Après le sommet, nous redescendons par la route avant d’avoir droit aux deux dernières côtes. Pour moi, cela aura été une des parties la plus difficile de la course. J’ai en effet un peu craqué dans l’avant-dernière ascension. C’est technique avec des parties en plein « cagnard » et on a déjà plus de 100 km. On perd dès lors un peu de places. Mêmes les descentes sont difficiles et il faut vraiment se concentrer pour éviter la chute. La dernière montée est courte mais interminable pour moi : cela passe au moral (merci Thomas). La dernière descente est belle mais par manque de fraicheur, on n’arrive pas vraiment à en profiter… trop technique. On se prend d’ailleurs une valise par une suisse qui nous accompagnait dans le groupe de 8.

Arrivée sur un nouveau site à Wellington avec un final un peu plus technique que d’habitude. Aujourd’hui, on est vraiment contents d’en finir ! (tout juste sous les 7h). Probablement la seule étape où en a vraiment eu "marre" sur la fin.

Citations du jour :

Thomas : "Aujourd'hui, il y avait plus de pierres sur le parcours que sur la lune !"

Laurent T : "Le fin de l'étape, c'était le pierrier final du Grand Raid sur 30 km !".

Cette étape aura vraiment fait des victimes au sein du peloton. Pour paraphraser nos amis de Vélovert, aujourd'hui, c'était vraiment "le jour le plus long" !

Résultats :

Vainqueur : Sauser-Kulhvy (5h10)